Les lanières sont liées de la même façon qu’on tend une toile pour une oeuvre d’art, toujours en croix tout au long de l’exécution.

Mais il faut d’abord…
Remercier l’animal tué pour sa peau.
Remercier l’arbre tué pour son bois

La fabrication…
On découpe et tend la peau toujours en croix tout au long de l’opération.
On purifie ensuite le tambour à la sauge en remerciant le Créateur et les Esprits des Quatres Directions.
On le dépose ensuite au soleil pour qu’il s’enrichisse des forces de Na’gu’set (le soleil). Cet exposition lui enlèvera son trop d’humidité.

Le lieu où sera entreposé le tambour sera toujours un peu humide, le tambour aura donc toujours besoin d’être séché à l’occasion afin de lui redonner une vibration correcte. On peut le mettre au soleil ou le passer quelques fois au dessus du feu.

On le traite avec respect…
Le son du tambour doit être comme le son du coeur de Ugs’tqamu (Mère Terre). Ne faites pas comme ces « chaman » qui frappe un tambour comme dans les films de guerres hollywoodiennes de cowboys et Indiens.

Ne faites pas comme ceux qui frappe un tambour sans qu’il soit tendu (ce qui donne un son de boite vide).

Ne laissez personne toucher à votre tambour, il est vôtre et mérite du respect, ce n’est pas un jouet, c’est le coeur de la Mère Terre.

Source: http://www.astrosante.com/chaman.html

All Is Not Forgotten · Wendy Walker · 9781250097927